Le 12 octobre 2019, lors du lancement des journées nationales des réservistes (JNR), nous avons rencontré le lieutenant Benjamin. À 31 ans, il est réserviste depuis 2016 au sein du Centre des réserves et de la préparation opérationnelle de cyberdéfense (CRPOC) en qualité d’ingénieur cyberdéfense.
« Rejoindre la Garde nationale, c’est mettre ses compétences au service de son pays », raconte Benjamin. Pour lui, la défense passe par la protection de données. Un domaine où il excelle par ses connaissances et par son apprentissage quotidien. D’ailleurs, il a récemment participé au Cybercamp : un exercice sur le terrain qui associe coordination, détermination et discipline. Cet entrainement vise à former des réservistes à la gestion de crises cyber. Un moment de cohésion et de partage, des valeurs qu’il retrouve en uniforme.
En effet, le lieutenant Benjamin est affecté au Centre de doctrine d’enseignement du commandement. Pédagogue, il intervient auprès des lauréats des concours d’officiers, sur des questions mathématiques et de sécurité informatique. En parallèle, il forme aussi les nouveaux réservistes CYBER.
Benjamin travaille à la Commission nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) où il garantit la fiabilité de leurs systèmes d’informations. Il s’assure aussi que les organismes, publics ou privés en France, respectent bien la loi informatique et liberté et le règlement général sur la protection des données (RGPD).
« Mes collègues dans le civil le sont parfois dans la réserve », se réjouit le lieutenant, puisqu’ils sont sollicités pour apporter une culture et des connaissances supplémentaires liées à la cyber sécurité auprès des stagiaires. Une première rencontre transversale qui donne envie à certains d’effectuer des formations à la CNIL. Un doublé gagnant.
Les journées nationales des réservistes sont pour le lieutenant Benjamin, l’occasion d’échanger entre la société civile et le monde miliaire. Les réservistes y jouent un rôle important puisqu’ils font le lien entre les deux.
La Mission Malware du live experience game était « un moment fort et facile à appréhender pour les jeunes aujourd’hui », conclut avec enthousiasme Benjamin. Un lien qui a permis au grand public de s’intéresser de plus près aux réservistes et à l’univers de la cyber défense.